vendredi 14 septembre 2012

Mon premier voyage chamanique avec Juan Ruiz Naupari



Mon premier voyage chamanique
Guidé par Juan Luiz Naupari, Chaman péruvien
Pneuma© system
 


Juan Luiz nous explique qu’il faut respirer par le nez en laissant entre la lumière, la faire circuler dans le corps, expirez par le nez, faire circuler la lumière tout simplement, l’air étant la lumière…
Nous allons commencer par entendre des rythmes assez soutenus de tambours, puis plus doux, puis… Le voyage commence…
« Buen viajego » nous souhaite Juan Luiz.


Je ferme les yeux, je suis allongée sur le sol, les bras le long du corps. Au début, comme pour chaque méditation, mon mental s’agite. Je place quelques symboles de Reiki dans mon espace puis essaie de me concentrer sur ma respiration ou la musique. Au début je suis un peu gênée par la respiration de mes voisins. Puis je me laisse entraîner par les tambours. J’ai une envie irrésistible de me lever et de danser… Mais je ne veux pas perturber l’atelier et reste au sol. Je rentre en transe et me fond dans les tambours. Ma respiration ondule comme un serpent. Mon corps s’gite. Mes doigts battent le rythme sur le sol.

Puis les images viennent : je danse sur une petite place dans un village amérindien pour une grande fête rituelle : je sens les odeurs, la chaleur, puis les rythmes changent et il y a un lâcher de jeunes et vigoureux totos sur la place. Les torches flamboient, la nuit est étoilée et je me retrouve sur la petite place d’un autre village. Danses style péruvien, of course. Les jupes amples et colorées des femmes virevoltent comme les jupes des derviches tourneurs. Elles sont coiffées de ces jolis chapeaux andins ronds. La musique change de rythme et me voilà dans la canopée. Je ressens profondément le chant des oiseaux, le sifflement des serpents qui leur répondent. Il fait chaud et humide et peu de lumière. Ma respiration est plus régulière et tout mon corps ondule comme un serpent.

Je sens un souffle agréable et chaud qui me frôle.
Puis je m’envole dans le ciel et sens mes ailes se déployer ainsi que mes griffes. Je suis un grand aigle blanc. Je ne sais pas si les aigles blancs existent. Je vole en faisant de grands cercles lents, avec beaucoup de sérénité, de tranquillité. Je suis haut dans le ciel, très haut et je domine les montagnes très verdoyantes. Je vole tel un roi au-dessus de son royaume et je redescends vers un petit village de montagne fortifié. Il y a une cérémonie : sur la place principale une estrade est dressée, sur un autel de pierre,  un dieu noir (il a les traits du visage d’un de mes amis africains) et arbore une tiare, plutôt une coiffe de plumes aztèque ou maya (vérifier dans un livre). Il trône fier et majestueux. Sers yeux lumineux brillent comme des braises. C’est plus qu’une fête, une cérémonie rituelle. L’aigle blanc se transforme en  danseuse – Je me transforme en danseuse vêtue de blanc, telle une prêtresse et je danse autour de lui. Parfois je suis à ses pieds et lui présente les jeunes vierges que je lui ai choisies (pour les sacrifier sur sa couche nuptiale, of course !). La musique change. Musique qui ressemble un peu au « Om » sacré + des chants grégoriens. Je suis au Tibet, je suis lumière blanche, et c’est – comment dire -  Là je suis la musique – je la suis et je suis - Je ne suis plus dans mon corps. Je suis la respiration, la vibration, le « Om » et c’est – comment dire – cela me remplit. Je suis. Puis la musique (je ne sais pas au bout de combien de temps) change à nouveau ; une voix de femme puis une voix d’homme se répondent, sorte d’opéra grandiose. C’est l’amour et la fusion parfaite, l’hermaphrodite, le Tantra.

J’éprouve le besoin de poser mes mains sur le chakra du cœur – Hart (symbole du cœur, Reiki Karuna et Shi Ka She Ki (symbole du cœur, Reiki Usui) se présentent. Je les vois en 3 D et ils m’entourent dans une bulle d’amour. Je suis une bulle d’amour et de lumière qui éclaire tout autour de moi.Une immense bulle d’amour, chaude, lumineuse, rayonnante. Je ressens à nouveau les mouvements de ma poitrine, du diaphragme, du ventre et je sens l’énergie circuler. Je sens la Kundalini circuler librement de haut jusqu’en bas à travers tous mes chakras. C’est merveilleux. Je me retrouve dans l’océan, sensations de grand bleu qui me remplit et d’être en apesanteur mais je ne visualise pas mon corps ni une forme en particulier, je suis eau, océan ! Ma voisine se met à sangloter. Me vient à l’idée de l’aider, de la prendre dans mes bras, de la bercer. Mais non. Je suis amour et dans l’amour et décide de rester dans ce que je vis. De vivre ma propre expérience, de la savourer. Et je suis infiniment bien, reposée, je en suis qu’amour, amour apaisant, bienfaisant. Je en suis qu’empathie. Puis la musique change je me dis qu’il va être bientôt le temps de revenir. Je chasse vite cette idée loin de moi ! Je remets mes bras le long du corps et me laisse aller dans cette béatitude réparatrice, consolante et aimante. La musique s’arrête.
J‘ouvre doucement mes yeux et masse mes membres. Je ne pense pas avoir perdu conscience bien que par moment je n’avais plus conscience de mon corps physique. Je n’ai pas senti les deux heures passer !

Carouge, Suisse, dimanche 9 septembre 2012



lundi 3 septembre 2012

Réflexions thaïlandaises

Après 13 ans d'absence, je suis retournée en Thaïlande. Bien que pas mal de choses ont changées : développement intense du tourisme et du béton par exemple, le Siam est encore le pays du sourire...
Voici quelques photos à partager !